Les trois rivières Pabos
Le nom Pabos vient du mot autochtone Pabog, signifiant « eaux tranquilles ». Ces trois rivières, Petit Pabos, Grand Pabos Nord et Grand Pabos Ouest, descendent progressivement de leur source, les hauts plateaux gaspésiens, en un parcours sinueux dans une nature sauvage, puis se jettent dans le golfe du St-Laurent entre les villages de Grande-Rivière et de Pabos. Elles totalisent 140 kilomètres, dont 50 sont ouverts à la pêche au saumon. Ces splendides cours d’eau ont en commun des eaux cristallines fraîches ou froides ainsi qu’une histoire marquée par des efforts couronnés de succès pour préserver et reconstituer la population de saumon atlantique.
Au cours des siècles, ces rivières ont nourri des générations d’autochtones, enrichi la pêche industrielle et attiré les pêcheurs sportifs, alors que les montaisons de plus de 1500 saumons étaient courantes. Or, l’espèce a presque disparu de ces cours d’eau à la fin du 20e siècle. Cela a conduit à la fermeture des Pabos aux saumoniers en 1984, puis à des années d’un travail acharné pour reconstituer la population de saumon, travail soutenu par le Plan de développement économique du saumon, la communauté et le Regroupement pour la restauration des trois rivières Pabos. Résultat : on trouve maintenant dans celles-ci des saumons de 2 à 15 kilogrammes.
Les trois rivières Pabos offrent aux saumoniers un total de 11 secteurs de pêche, 5 d’entre eux étant à accès contingenté et tous étant accessibles par sentier pédestre, et de 91 fosses. Outre le saumon atlantique, on trouve, dans les trois rivières Pabos, parmi les espèces les plus fréquentes, de la truite de mer au poids variant de 1,4 à 2,7 kilogrammes.